Mon coming back!

ou comment je vous embobine en vous racontant du voyage périmé

ou encore what's the fuck chez les Titis (partie 1)

Je suis de retour (Enfin! s'exclame en cœur tout mon public...et je le comprends!). Donc, non je ne vous raconterai pas mes vacances ni Noël et encore moins ce que j'ai prévu de faire pour le nouvel an. Mes vacances sont sans intérêt et mon temps c'est partagé entre rattraper mon retard en séries télévisées, avancer dans mes lectures, préparer Noël et la décoration (grande institution familiale!), bref la vie quoi! Les vacances où tu sens que tu vas être chocolat niveau travail à la rentrée...Je vais donc enfin vous raconter mon incroyable aventure parisienne de Novembre et plus tard, si vous êtes sages, je vous parlerai de la Belgie.

Pour commencer, je vous resitue le contexte du voyage dans la capitale (allons-y parlons comme une vraie provinciale qui se respecte), c'était un voyage d'étude dans le cadre d'un cours sur l'habitat social. Si vous êtes allé faire un tour à la fin de l'album « Des petits bouts de France », vous avez un premier aperçu de ce qu'on a visité (j'ai pas encore tout mis...ou je sais c'est pas bien surtout que je n'ai pas encore créé l'album pour Bruxelles...bouhhhh je suis toute pourrie et je tiens mal mon blog mais j'assume!).

Alors déjà, le premier jour fût très très difficile!Parce qu'on est venu en bus depuis notre ville rose pleine de cassoulet et de violette et le bus, c'est long!En même temps, on va pas trop se plaindre parce que tous les étudiants ont juste pioncé pendant tout le trajet (moi la première...j'aime dormir et je vous rappelle que ça se voit bien sur la bannière du blog!). Bon déjà le premier arrêt de bus, ça faisait même pas une heure qu'on était parti et je vous jure qu'on s'est tous demandé si à ce rythme là, on serait réellement à Paris un jour...non parce que genre Toulouse-Cahors le chauffeur a besoin de s'arrêter, ça te décourage en peu donc bon tu retournes dormir parce qu'il n'y a guère que ça à faire dans un bus. Sauf que tu dors mal parce que voyez-vous j'ai de grandes jambes : j'ai pas choisi c'est la génétique qui l'a fait pour moi et donc pour moi le bus, c'est loin d'être top confort!J'ai essayé toutes les positions et toutes ne sont satisfaisantes que, grand maximum, pendant une heure. (Au passage, le voyage pour aller en Suisse avec 14 heures de bus au compteur ben ça rode au peu donc là Paris ça m'a pas fait trop peur!)

En tout cas la seule conclusion que j'ai jamais tiré des longs voyages en bus c'est qu'il vaut mieux être plutôt proche de son voisin de siège...parce que si tu ne l'es pas, ça peut soit créer des liens intimes soit mener au meurtre!

Au delà de ça, la chose qui va de façon indissociable avec le voyage en bus, c'est le chauffeur de bus...alors, je sais pas si vous avez eu l'occasion de rencontrer cette engeance bizarre mais le chauffeur de bus est pour moi une énigme. Aussi loin que je me souvienne, tous les chauffeur de bus que j'ai connu était tous étranges et avaient à peu près tous les même caractéristiques c'est à dire : aimer faire des réflexions aux usagers de son bus, être un tantinet vendeur de raisonnement et surtout avoir tendance à bien apprécier les personnes du sexe féminin. Je veux pas faire de généralité mais quand même...y a des jours comme ça où je me demande si ton métier conditionne réellement ta personnalité. J'aime autant vous dire que ça me fait peur parce que vu mes professeurs-architectes : j'ai pas envie de finir comme eux!(Je vous en parlerai sûrement un jour plus en détails mais ils sont tous un peu foldingues, un peu tous efféminés quand ce sont des hommes, plutôt égocentrique aussi et surtout totalement névrosés avec un esprit de contradiction et d'exagération curieusement très développé!)

On a bien fini par arriver tranquillement à Paris où nous étions loger avec mon acolyte de voyage chez une amie à elle, en plein Montmartre dans un grand appartement, une collocation de trois personnes et pour fêter ça, on a cuisiné une tartiflette!

Oui c'est tout, vous saurez tout sur Paris une autre fois, là maintenant vous savez tout sur l'aller, c'est un bon début quand même!